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Fiche pratique : les détecteurs de fumée 

Depuis le mois de mars 2015, chaque habitation doit être équipée d’un détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF). Une fois installé, le locataire ou le propriétaire du logement doit s’assurer de l’entretien du dispositif et de son renouvellement.

Où l’installer ?

Il se fixe en hauteur, idéalement au plafond à distance des murs. Placé dans le couloir menant aux chambres, il est utile en cas d’incendie durant le sommeil des occupants. Il s’agit d’éviter de le poser dans les pièces où vapeur, fumée ou poussière sont courantes : cuisine, salle de bains, garage. Dans une maison à plusieurs étages, il est recommandé de fixer un détecteur par niveau, dans la cage d’escalier. Pour une protection optimale un détecteur peut équiper chacune des chambres et pièces de vie.

detecteurs

Qui peut les installer ?

La pose de détecteur de fumée est simple. Souvent, deux vis suffisent pour le fixer. Si la hauteur du support rend l’installation compliquée, un artisan peut s’en charger. Attention aux devis disproportionnés voire, aux arnaques !

Pour une maison le prix national est de 92€, et pour un appartement de 81€. Pour les bâtiments commerciaux en revanche, l’installation est plus complexe et coûte en moyenne 151€. Le prix est en moyenne de 45€ pour un seul détecteur, 63€ pour deux, 73€ pour trois, 85€ pour quatre, 96€ pour cinq, 107€ pour six, 117€ pour sept, 129€ pour huit, 142€ pour neuf, 159€ pour dix, et 221€ pour plus de dix détecteurs. Certaines assurances proposent des forfaits pour la pose de plusieurs détecteurs.

Comment choisir un DAAF ?

Vendus entre 10 et 30 euros, comment savoir lequel acheter ? La différence de prix est liée à la durée de la pile, mais aussi à la qualité du matériel. Deux normes offrent des repères, la norme européenne EN 14604 à garantir la fiabilité de l’appareil, en revanche la certification NF est attribuée après des tests par un organisme indépendant.

A savoir : Il existe une autre espèce de détecteur autonome, ceux qui sont spécialisés dans le monoxyde de carbone (CO) ils sont recommandés mais pas obligatoires cette fois. Le monoxyde de carbone apparaît lors d’une combustion incomplète (gaz, fuel, bois, charbon, etc.). Une bonne ventilation des pièces et l’entretien obligatoire des appareils de chauffage réduisent le risque d’intoxication par ce gaz mortel incolore et surtout inodore.

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