Harold Cobert est un auteur français, né à Bordeaux le 25 juillet 1974. Petit fils de Roger Lafosse, créateur du célèbre festival avant-gardiste Sygma à Bordeaux, Harold Cobert est fils unique, et a eu une enfance heureuse entre Bordeaux et le Pays basque. Titulaire d’un doctorat es lettres, et victime d’un accident de surf à 20 ans il se met à écrire. Scénariste, conférencier, directeur littéraire, concepteur rédacteur, critique théatral, Il a été chroniqueur « relations amoureuses » dans l’émission le grand 8 sur la chaîne D8.
Harold Cobert a eu le « Prix du Style » en 2010 pour son roman « l’Entrevue de St Cloud ».
Ouvrages
Editions Seguier : série d’ouvrages (6 volumes) sur « Mirabeau, le fantôme du Parthénon » en 2002.
Editions JC Lattes : « le reniement de Patrick Treboc » en 2007
Editions Héloïse d’Ormesson : « un hiver avec baudelaire » en 2009 ; «l’entrevue de St Cloud » en 2010 ; « Dieu surfe au pays basque » en 2012 ; « au nom du père, du fils et du rock and roll » en 2013
Edition François Bourin : essai sur « petit éloge du charme » en 2012
Editions Plon : « Jim » en 2014
Ecriture
Son accident de surf à l’âge de 20 ans a été l’évènement fondateur de ses débuts dans l’écriture. Lors de sa rééducation un ami lui offre un jeu d’échecs, dans lequel il y a un faits divers que Harold Cobert trouve génial et décide d’écrire une nouvelle, pour laquelle il reçoit quelques prix littéraires.. et le début de l’écriture.
Harold Cobert est un écrivain généreux, dynamique, sensible, enjoué et attachant. Son écriture est vive, dynamique, percutante, mais également tendre, et toute en délicatesse, mêlant humour et finesse. L’art d’Harold Cobert est de savoir toucher le lecteur profondément.
Harold Cobert est incontestablement l’écrivain à suivre d’urgence, car ses qualités d’écriture et les sujets qu’il aborde sont indéniablement intéressants et savoureux. Harold Cobert est délicieusement humain, son charisme, sa bienveillance et sa générosité qui transparaissent au travers de ses écrits et qui se dégagent de sa personnalité méritent amplement le détour. A n’en pas douter, Harold Cobert nous réserve de belles surprises littéraires à venir et le lire est un véritable coup de cœur.
Quelques livres de l’auteur
« le reniement de Patrick Treboc ». Ce premier roman évoque le destin d’un jeune professeur intègre, criminel par accident, libéré de prison grâce à une émission de télé réalité qu’il a inventée ; c’est également une satyre sur la société de spectacle.
« un hiver avec Baudelaire ». Au printemps, Philippe perd son travail, quitte sa femme et se retrouve à la rue. Il est alors pris malgré lui dans la spirale de la misère et se retrouve SDF, confronté à la violence de la rue et l’indifférence du monde. Au cœur de l’hiver, il rencontre « Baudelaire », un chien, devenu son compagnon qui le sauvera et lui apportera de la poésie. Ce roman, où l’auteur mêle habilement le romanesque et la vérité sociale, est une belle histoire d’amitié qui rappelle les équilibres précaires de la vie et le processus de marginalisation. Inspiré par un documentaire consacré Au Fleuron St Jean, péniche qui est un centre d’accueil et d’hébergement d’urgence pour les SDF et leurs chiens à Paris, et après avoir lu le livre touchant de l’ethnologue et psychanaliste Patrick Declerck « les naufragés », Harold Cobert a été à la rencontre de ces SDF pour tenter de comprendre ce qui amène à échouer dans la rue. Il a notamment rencontré Pascal et sa chienne Jessica qui lui ont inspiré son roman, dans lequel l’auteur a voulu dénoncer la spirale infernale et raconter la descente aux enfers, puis la renaissance avec la rencontre du chien, qui apporte de la chaleur et est le trait d’union avec le reste de l’humanité. Ce livre dur, sans concessions, ni pathos, est un conte social contemporain qui montre qu’au plus profond du désespoir, il y a toujours une lueur d’espoir, c’est aussi un livre militant. Une partie des droits est reversée à la péniche Au Fleuron St Jean.
« l’entrevue de st cloud », est un roman en costumes qui évoque l’entrevue secrète et musclée entre la reine Marie-Antoinette et Mirabeau. le 3 juillet 1790 la monarchie est en péril et l’avenir de la France incertain, la reine Marie Antoinette accorde une entrevue secrète à St Cloud avec Mirabeau, orateur du peuple, élu du tiers état, libertin, et redoutable tribun, dont la vocation est de sauver le trône. Ce roman en costumes montre la fragilité des destinées collectives et le duel de deux mondes.
« dieu surfe au pays basque » est un roman intime qui parle d’un sujet tabou, et développe le point de vue inédit d’un homme sur la fausse couche d’une femme. C’est aussi l’histoire d’une paternité interrompue. Le narrateur et sa compagne se sont rencontrés au pays basque ou ils passent leurs vacances. Elle vient de divorcer, a perdu son bébé prématurément. Ils s’aiment, elle tombe enceinte, mais le couple va être confronté à la douleur d’une fausse couche. Alternant les souvenirs heureux et les épreuves du présent, ce roman confronte aux aléas de l’existence et l’injustice du quotidien. Harold Cobert évoque avec pudeur et sincérité un drame : la perte d’un enfant avant sa naissance. Avec dérision, émotion, douleur et révolte, il écrit un roman magnifique, juste, pudique, élégant, bouleversant, sans pathos où ses mots sont tendresse et dignité. Harold Cobert sait poser avec justesse et délicatesse les mots sur un drame personnel.
« petit éloge du charme » est un essai s’attachant à distinguer le charme de la beauté, de la séduction et du charisme en s’interrogeant sur son rôle dans la relation amoureuse ou la notion de magazine de charme, en s’appuyant sur l’étymologie, la philosophie, l’histoire et la littérature, l’auteur, charmant au demeurant, examine le charme sous ses divers aspects, … à déguster !
« au nom du père du fils et du rock and roll » raconte les relations d’un père et son fils, et pose la question « qu’est ce qu’être un fils ? ». Le roman commence par cette phrase « Mon père, pourquoi t’ai-je abandonné ? ». Victor, le fils, est un « sale gosse » qui va comprendre qu’il est ingrat. Christian, son père a grandi avec un père violent qui l’a abandonné, et doit se débrouiller seul très tôt, élève brillant, il se prend de passion pour le rock and roll et va devenir une des personnalités incontournables de la vie parisienne. (Le père de l’auteur était le meilleur disc jockey, célèbre promoteur local dit « nounours » dans le milieu de la musique). Victor est un fils turbulent, orgueilleux, provocateur, fils unique et enfant roi, marqué par la séparation de ses parents, surfeur, bourreau des cœurs, capricieux et irrespectueux. On suit le parcours du père et du fils, leurs rapports intimes, entre Bordeaux, Paris et le Pays Basque. Les deux hommes se retrouvent pour d’ultimes retrouvailles, au Québec où Victor vient d’emménager. Dans ce roman, Harold Cobert évoque la relation père/fils, il a su éviter les clichés en choisissant de renverser les attitudes du père démissionnaire violent et alcoolique préférant à la place décrire un fils ingrat qui veut se faire pardonner. Ce livre est un véritable cri d’amour.
« Jim » Harold Cobert se glisse dans la peau de Jim Morrisson, chanteur des doors et nous fait partager ses derniers mois à Paris en 1971. Confronté à ses démons, Jim, 27 ans, alcoolique, défoncé, a perdu la joie lumineuse de ses début, et a rejoint sa compagne Pam à Paris. Il traverse une profonde crise existentielle et s’enfonce dans la dépression, il pense arrêter définitivement la musique et se consacrer à l’écriture, la poésie. Harold Cobert raconte la musique, la rebellion, l’argent, le rock, les Doors, les femmes… un portrait lucide et admiratif d’un authentique rebelle. L’auteur s’est glissé dans la peau de Jim avec une habileté déroutante. Au travers du récit, Harold Cobert a su remarquablement mêler ses mots à cette histoire, dans laquelle il y a de belles fulgurances et surtout une incroyable maîtrise de l’écriture. Harold Cobert démontre là une aisance stupéfiante et un sacré talent d’écriture.
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