Qu’on les aime ou non, certains chanteurs ou chanteuses se sont installés comme des piliers de la chanson française comme Jeanne Cherhal, Camille, Benjamin Biolay, Benabar ou encore Vincent Delerm. Découvert en 2002, avec la chanson » Tes parents », ce dernier a composé plusieurs albums avec une finesse, un humour et une pointe de second degré léger pour décrire notre quotidien. Au fil des albums et des projets, Vincent Delerm a évolué et aujourd’hui, il revient sur le devant de la scène avec « Les amants parallèles », un album projet.
Pour en parler, rien de mieux que de poser quelques questions au principal intéressé !
Depuis la sortie de votre album « 15 chansons » comment allez-vous ?
Je vais bien merci, beaucoup de choses se sont passées entre ces deux disques mais il y avait un peu moins de promo. Avec la sortie de ce nouvel album, je passe 3 semaines avec beaucoup de promo, à vivre ce rythme toute l’année, je ne pourrais pas mais ces moments de promotion sont excitants.
En quelques mots pouvez-vous expliquer votre nouvel album « Les amants parallèles ».
L’album est conceptuel, c’est l’histoire d’une fille qui rencontre un garçon. Au fil des pistes, on suit leur relation. C’est tellement spécial l’amour, la relation, l’évolution d’un couple que j’avais envie de traiter de ce thème-là sur un album. On a également beaucoup travaillé l’atmosphère en travaillant et déclinant les thèmes au piano.
Le style Vincent Delerm a-t-il évolué depuis ces dernières années ?
J’aime traiter, en ce moment, un thème par album comme « Memory « ou comme « Les Amants parallèles ». Maintenant je ne cours plus après LA chanson. J’ai envie de prendre mon temps de travailler les atmosphères. Cet album, on peut l’écouter d’une traite mais ça demande un effort d’écoute, d’attention. Après dans un second temps, on peut aussi juste écouter l’une ou l’autre chanson en ne se fixant pas sur les paroles, l’histoire mais sur la mélodie.
Vous préparez déjà votre spectacle au théâtre Dejazet ?
Oui, on va aussi tourner à travers la France. Pas de vidéos, pas de décor, juste moi seul sur scène avec un piano. J’ai hâte de retrouver le public, ça va peut-être les surprendre car il n’y aura pas de morceaux des albums précédents, en tout cas j’ai hâte, car je me sens comme aimanté par la scène.
En 2002, vous étiez une des révélations de la nouvelle scène française. Vous en pensez quoi maintenant de la nouvelle scène ?
Mon jugement n’a pas changé par rapport à 2002, ce qui est important c’est l’évolution, la constance et finalement c’est le public qui décide. On voit qu’on est plusieurs à avoir tiré notre épingle du jeu comme Cali, Benjamin Biolay. Je savais dès le début de ma carrière que l’importance c’était de durer et de rebondir sur l’effet médiatique. Je peux faire une chanson sur les parents une fois, deux fois à la 3ème fois le public se lasse, c’est pour ça qu’il est important d’évoluer.
Vincent Delerm a raison, le public est la clé la longévité d’un artiste est bien le public. Evidemment, je ne peux que vous conseiller ce dernier opus, qui est mélodiquement d’une douceur rassurante dans cette approche de l’hiver. Vincent a réussi son pari, on est transporté en quelques secondes dans un film, dans un univers et l’on devient spectateur de cette relation amoureuse, de ce jeu de cache-cache. Mention spéciale à la chanson « Bruit des nuits d’été » qui passe en boucle dans mon iPod.
Découvrez maintenant le clip « Les amants parallèles » :
Ne boudons pas notre plaisir avec quelques vidéos en concert :
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