Le célèbre mythe de la Belle et la Bête est actuellement revisité par la CW qui présente un « reboot » de la version Beauty and The Beast des années 80.
Adolescente, la jeune Catherine Chandler et sa mère ont été attaquées par deux hommes armés. Alors que sa mère est froidement assassinée la jeune femme s’en sort grâce à une mystérieuse créature. Neuf ans plus tard, l’adolescente est devenue détective dans l’espoir de résoudre le meurtre de sa mère. Lors d’une enquête, des indices la conduisent sur la piste de Vincent Keller, un médecin décédé en 2002 en Afghanistan. Elle va découvrir que l’homme est toujours en vie et qu’il est la mystérieuse créature qui l’a sauvé des années auparavant. Seulement, l’ancien médecin a été contraint de se cacher car des accès de rage le transforme en bête incontrôlable aux sens surdéveloppés. Catherine accepte de protéger son identité et son secret contre la vérité sur l’assassinat de sa mère. Une relation complexe débute entre les deux jeunes gens en dépit de sa dangerosité.
Beauty and the Beast reprend les vieux filons en proposant une histoire d’amour impossible entre un monstre dangereux et une jolie jeune femme. Un brin de suspens sur fond de complot d’Etat pour pimenter, des acteurs plutôt agréables à regarder et le tour est joué (on prend un grand plaisir à retrouver la belle Kristin Kreuk) ! En dehors de cela, on ne tombe pas en amour devant cette série pour son scénario ni pour ses dialogues. Beauty and the Beast surfe clairement sur la vague ado comme The Secret Circle avant elle ou l’actuelle Vampire Diaries. Je ne vais pas vous mentir, ce n’est pas du grand art télévisuel et même l’histoire commence déjà à tourner un peu en rond. La série fut d’ailleurs sauvée de justesse pour la CW qui tente sa chance avec une seconde saison complète de 22 épisodes. Néanmoins, on se prend au jeu (comme toute série me direz-vous, mais n’est-ce pas là le bonheur d’être sérivore ?) et on se laisse conquérir par ce remake un peu fadasse mais qui présente quelques petits atouts.
En premier lieu, les acteurs ne sont si mauvais (en comparaison à d’autres séries pour public ado). Ensuite, le côté enquête policière reste toujours fort divertissant (même lorsque c’est assez prévisible). Enfin, j’aime donner leur chance à des séries qui n’en n’ont pas l’air mais peuvent avoir du potentiel. J’attends surtout le développement du secret étatique qui entoure le personnage de Vincent afin d’offrir un peu plus d’épaisseur à la série. Quant à l’histoire d’amour des deux personnes, j’espère que la suite sera moins prévisible et moins « gentillet » pour donner plus de profondeur à la relation.
En attendant, quelques jours de grisaille sont encore annoncés et la trêve estivale va rapidement pointé le bout de son nez. Entre deux rediffusions de séries favorites, un coup d’oeil à Beauty and the Beast pourrait, peut-être, s’avérer être une agréable révélation pour vous.
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