My guilty pleasure !

Le concept du guilty pleasure assumé est très en vogue aux États-Unis. De notre côté de l’Atlantique un peu moins. Et pourtant, nous pratiquons tous ce concept, plus ou moins régulièrement, avec plus ou moins de honte et de plaisir…

Mais d’abord, qu’est-ce que le guilty pleasure ? Le plaisir coupable (pour les plus franco-francophones d’entre nous) est une pratique, secrète, individuelle, que l’on apprécie beaucoup mais que l’on cache par embarras, par peur du jugement de l’autre, parce qu’on en a honte !

C’est le fait par exemple de regarder des films à l’eau de rose et/ou le téléfilm de l’après-midi sur M6 en cachette, de se délecter de chick lit bon marché, de se pâmer devant telle ou telle belle gueule du cinéma, d’écouter des musiques dont on sait qu’elles sont bidons mais que l’on aime quand même, de se taper un paquet de chips ou une tablette de chocolat tout(e) seul(e) devant la télé, de traîner toute la journée dans son pyjama en pilou-pilou : on sait que ce n’est pas bien, mais qu’est-ce que c’est bon !

Vous vous souvenez peut être de ces publicités dans les années 1990 pour les desserts Senoble dont le slogan était : « C’est bon la honte ! » :

Tout le concept du guilty pleasure est là. Mais alors pourquoi ne pas revendiquer cette pratique ? Pourquoi devoir se conformer à aimer uniquement ce qui est de bon goût ? Pourquoi ne pas faire honneur à notre individualité en admettant que l’on peut aimer des choses que les autres jugent détestables ? Eh bien je le clame haut et fort aujourd’hui devant vous, oui, parfois, j’ai des goûts de chiottes, mais j’en suis fière !

Et vous, seul(e) ou à plusieurs, quels sont vos vices cachés ? Allez, avouez, on en a tous au moins un !