Lady Gaga

Ce mois-ci, dans mon viseur, je vois une tête blonde à la coiffure alternative, un corps svelte et très court vêtu, une diva des discothèques, j’ai nommé : Lady Gaga. Mais qui est cette fille qui sort tube sur tube plus vite que la lumière ? Menons une petite enquête.

Lady Gaga s’appelle en fait Stefani Joanne Germanotta, elle est née le 20 mars 1986 à New York et est auteur-compositrice-interprète. Comme la petite est très précoce, elle commence à chanter dans des bars New Yorkais à 14 ans, elle écrit des chansons pour une maison de production en charge des Pussycat Dolls et Britney Spears puis en 2008, elle commence sa carrière toute seule comme une grande avec le succès que l’on sait.

Mouais. Ca fait un peu trop success story à mon goût, on sent déjà le film Disney poindre : partie de rien, la voilà au sommet. Ouiiiiiiiiiiiii ! Après tout, pourquoi pas, les belles histoires arrivent en vrai et Lady Gaga a quand même fait la Tisch school of the Arts où elle a appris la musique. Mais quand même, je la trouve un peu trop formatée grand public notre Lady Gaga. En somme, prenez une Britney Spears, une Christina Aguilera, une Gwen Stefani, une Kylie Minogue, un soupçon de Paris Hilton et même un peu d’Amy Winehouse, soit que des filles totalement bankable et ça vous donne Lady Gaga.

En plus d’être parfaitement calibrée pour passer en discothèque, la Lady n’hésite pas à en rajouter dans les interviews : « Christina Aguilera m’a tout piquée mais elle m’a ouvert le chemin et maintenant, je suis une star ». « Je serais ravie de travailler avec Paris Hilton, elle est trop super ! » [ndla : Ahahahahah !]. Elle ne sort jamais sans paparazzis et tenues improbables comme ce body couleur chair pour simuler la nudité mis lors de son passage à Paris cet hiver. Ceci dit, respect, jamais je ne me baladerais en body l’hiver, moi.

Bref, Lady Gaga tire les ficelles de la popularité, surtout les plus grosses et ça marche. Quelques photos alcoolisées et sulfureuses également pour faire encore plus parler d’elle et chacun de ses titres est un tube. C’est limite agaçant de facilité.

Et vous savez ce qui m’énerve le plus ? C’est que j’ai Just Dance, Pokerface et Love Game dans mon ipod et que j’adore. Que voulez vous, je suis une victime du marketing.