Billet d'humeur macho

Le ménage

Chaque être vivant, par sa configuration physique et psychique est apte à réaliser des activités particulières avec plus ou moins de réussite. Ainsi, si l’on regarde la morphologie et les aptitudes dont Dieu a doté la femme, on s’aperçoit qu’elle détient par un héritage atavique, la capacité de mener à bien un bon nombre d’opérations, bien que ne demandant aucune intelligence particulière, avec une certaine réussite. Nous n’allons toutefois pas examiner l’ensemble des organes dont est dotée la femme pour réaliser les tâches ménagères, car le sujet est trop vaste et il faudrait faire appel à des notions de biologie, anthropologie, et zoologie que certaines de nos lectrices ne maîtrisent pas.

L’analyse même de l’origine du mot « femme » confirme à la fois les aptitudes dont elle est pourvue, et la mission dont elle à été chargée dès son origine. « Femme », du latin « femina », est l’abréviation de « fé l’minage » et désigne l’esclave à laquelle l’homme s’adressait dans l’Empire Romain lorsqu’il désirait plus d’ordre dans l’appartement. Avec le temps, le grade de la femme a évolué mais sa tâche est restée sensiblement la même. En effet, les femmes contemporaines sont dites « femmes d’affaires » et là encore le nom est évocateur : elles sont en charge de la gestion des affaires au sein de la maison, de leur rangement, etc. Mes amies féministes ne manqueront pas de me rappeler, j’en suis sûr, qu’il existe également des « hommes d’affaires », ce qui selon leur logique fait cette fois référence à un homme rangeant lui aussi des affaires. Or ce parallèle est erroné, car « homme d’affaires » désigne cette fois l’homme à qui APPARTIENNENT ces affaires.

Le plus simple pour se convaincre que le ménage incombe à la femme, est de réaliser deux expériences simples, telles que décrites ci-après.

EXPERIENCE 1

Protocole expérimental : prenons une femme actuelle rentrant d’une journée de travail et plongeons-la dans un univers qui lui est familier : la cuisine. Nous aurons pris soin d’y mettre un beau bordel.

Observation : dans un premier temps la femme va analyser le désordre ambiant puis évaluer le temps de nettoyage. Dans un second temps, elle va relever la tête et rechercher autour d’elle une personne quelconque, de préférence un homme. Elle va ensuite adopter le comportement décrit dans le tableau ci-après (en fonction de l’état de la cuisine) :

Propre : Quel beau temps, tu as vu ? (sauf en Bretagne ou à Paris)
Presque propre : Alors comment s’est passée ta journée ?
Sale : Tu es rentré à quelle heure ? Tu as eu des invités ? Non, parce que ça se voit, tu aurais pu passer un coup de balai quand même.
Très Sale : NON MAIS C’EST QUOI CE BAZAR ? T’AS FAIT QUOI ENCORE DE TA JOURNEE ? ESPACE DE FAIGNASSE ! TU CROIS QUE JE N’AI QUE CA A FAIRE DE TOUT NETTOYER APRES TOI ? J’SUIS PAS TA BONICHE ! JE VAIS M’ENERVER JE SENS (note : parce que ce n’est pas déjà fait malgré ce que l’homme pense)

Cette expérience, bien que répétée 728 fois, a conduit à chaque fois au résultat suivant : la femme va ensuite, dans tous les cas, prendre l’éponge, le torchon, la serpière, et la cuisine sera finalement propre. Passons maintenant au second test.

EXPERIENCE 2

Protocole expérimental : prenons un homme actuel ou de l’Empire Romain, rentrant d’une journée de travail et plongeons-le dans un univers qu’il a déjà vu : la cuisine. Nous aurons pris soin d’y mettre un beau bordel.

Observation : l’homme se dirige vers le frigo, l’ouvre, et prend une bière. Cette expérience ayant été répétée 728 fois, les données recueillies ont permis de réaliser les statistiques suivantes :

Peu importe l’état de la cuisine :

  • dans 50% des cas, l’homme ferme le frigo et part boire sa bière dans le salon ;
  • dans 50% des cas, l’homme part boire sa bière dans le salon.

CQFD. Mais terminons cette réflexion sur une note un peu plus poétique, par cette citation de Pic de la Mirandole : « Au moment où la femme fait ces choses-là, elle se trouve dans la même configuration que lorsque Dieu créa le monde ».

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1 Comment

  • Reply
    souf
    12 février 2010 at 14:30

    Je me permet de rebondir sur ta citation.

    Dieu sait si je deteste le menage.
    DIeu sait si je suis (oh combien) bordelique.
    Dieu sait si j’attend de ne plus pouvoir ouvrir la porte de mon appartement avant de me dire que-ce-serait-peut-etre-pas-mal-de-penser-un-jour-a-ranger-tout-ce-bordel.
    Et pourtant… Ca me fait mal de le dire… Mais j’avoue…
    J’eprouve une satisfaction rare (malgre une journee de perdue) a voir mon appart’ propre et bien rangé… Peut etre parce que c’est si rare ! ^^

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