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L’Ecole des Supers – Léo contre les rats phosphorescents : rencontrez les super-héros en herbe !

Et si les super-héros existaient réellement ? Et si leurs enfants apprenaient à maîtriser leurs pouvoirs à l’école ? C’est l’univers dans lequel les auteurs Héloïse et Nicolas Sériel et l’illustrateur Dimitri Zegboro nous invitent à explorer dans L’Ecole des Supers. Léo contre les rats phosphorescents, premier tome de la série, se focalise sur un des élèves, à savoir le fils d’Arachno qui a bien du mal à assumer son super-don. Mais une invasion de rats étranges au sein de l’établissement scolaire va donner l’occasion à Léo de prouver son talent à ses petits camarades.

Le livre s’ouvre sur une réplique de Batman dans le film The Dark Knight Rises (2012) : « Le héros peut être en chacun, même en celui qui fait une chose aussi simple et rassurante que mettre un manteau sur les épaules d’un garçon et ainsi lui faire comprendre que le monde ne s’est pas écroulé ». Cette entrée en matière reflète la note d’intention des auteurs. L’Ecole des Supers renoue avec la dimension humaine des comic-books en adoptant le regard de jeunes super-héros. De ce fait, la tonalité du récit est volontairement légère, ce qui est marqué par un humour percutant et des phrases proches de l’expression d’un enfant. Héloïse et Nicolas Sériel cherchent à créer une proximité entre le héros Léo et le jeune lecteur pour rendre leur univers de super-héros attrayant aux yeux des enfants. L’institut Bergier, situé dans la ville de Wonderville, est le lieu-phare de cette saga littéraire. Il s’agit d’un établissement scolaire comme un autre, à ceci près qu’il regorge de références amusantes à d’autres justiciers masqués. Dans cette école, les comic-books deviennent des encyclopédies dans le bureau du directeur, l’homme-à-tout-faire est un homme invisible et les professeurs volent littéralement au secours d’élèves coincés sur le toit du préau. Tous ces détails pittoresques contribuent à créer un monde fictionnel plaisant, renforcé par le trait de crayon expressif de Dimitri Zegboro.

Le parti-pris de L’Ecole des Supers donne l’occasion à leurs auteurs de s’approprier leurs modèles d’enfance. Publié chez Seuil Jeunesse depuis le 17 septembre, le premier tome Léo contre les rats phosphorescents met en scène une aventure super-héroïque à hauteur d’enfant, remplie d’humour et de clins d’œil complices. C’est là une bonne porte d’entrée à l’univers des comic-books qui est destinée aux enfants à partir de 8 ans !

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