Littérature

Jean-Christophe Grangé

Grâce à ses thrillers à couper le souffle, Jean-Christophe Grangé s’est imposé rapidement et naturellement comme maître du suspens. Possédant une très belle écriture, bénéficiant d’une grande richesse documentaire grâce à son passé de reporter international, il a su donner du poids à ses œuvres et a réussi à s’exporter dans de nombreux pays dont les Etats-Unis où il est l’un des rares français auteurs de polars à s’être fait un nom.

Biographie :

Né en 1961 à Paris, Jean-Christophe Grangé fait ses études à la Sorbonne. il en ressort avec une maîtrise de lettre et devient rédacteur publicitaire. Plus tard, il est embauché dans une agence de presse. En 1989, il commence sa carrière de grand reporter international.

Journaliste émérite, dans un premier temps pour divers magazines internationaux puis en free-lance, Jean-Christophe Grangé parcourt le monde et rédige de nombreux reportages dont deux remporteront de prestigieux prix : le prix Reuter pour « Péril en la Forêt » en 1991, article traitant de la déforestation et le prix World Press pour « La Balade des Cormorans » en 1992 dans lequel il est question des pêcheurs Paï utilisant les cormorans, en Chine.

Ce n’est qu’en 1994 qu’il se lance dans la littérature avec « Le Vol des Cigognes ». Peu remarqué par le public, ce premier essai ne laisse cependant pas indifférentes les critiques. Le cinéma l’a remarqué et on l’encourage à continuer sa carrière de romancier naissante. En 1998, il enchaîne avec « Les Rivières Pourpres » qui connaîtra un franc succès, notamment suite à son adaptation cinématographique en 2000. Jean-Christophe Grangé marque, à ce moment, son entrée dans la grande sphère du cinéma en signant lui-même le scénario de l’adaptation de son roman.

C’est le début de l’ère Grangé, chacun des ses ouvrages est attendu avec impatience par les amateurs du genre et obtient un succès mérité. Son talent n’est plus à prouver, ses oeuvres sont traduites dans plus de 15 langues, il est connu et reconnu outre frontières et notamment aux Etats-Unis. Mais ce n’est pas pour autant qu’il est une machine commerciale, en quinze ans il n’a écrit que 8 romans.

Ses reportages :
– Calcutta, Capitale de l’Enfer (1990)
– Nomades, Les Passagers de la Terre (1990)
– Péril en la Forêt (1991)
– Voyage d’Automne (1991)
– La Ballade du Cormoran (1992)
– Mississippi. Portrait d’une Amérique Profonde (1992)
– Les Ailes de la Forêt (1992)
– Les Enfants de la Mafia (1993)
– Le Bunker des Souris (1993)
– Le Piège de Cristal (1993)
– Les Géants de la Bravoure (1993)
– Le Voyage Fantastique (1993)
– Les Suffragettes de Dieu (1994)
– Michaël Schumacher, 24 Heures d’un Champion (1994)
– Les Seigneurs des Îles (1994)
– S.O.S. Paranormal (1994)
– Le Trésor Caché de Prusse (1995)
– Le Monde Selon X (1995)
– Le Roi Cinéaste (1995)
– La Renaissance d’Angkor (1995)
– Les Chevaux de Sable (1995)
– Voyage au Centre du Cerveau (1995)
– Cap sur l’Homme Bionique (1995)
– Pharaons Noirs, Retour vers le Passé (1995)

Ses Romans :
– Le Vol des Cigognes (1994)
– Les Rivières Pourpres (1998) – adapté au cinéma en 2000
– Le Concile de Pierre (2000) – adapté au cinéma en 2006
– L’empire des Loups (2003) – adapté au cinéma en 2005
– La Ligne Noire (2004) – adaptation au cinéma prévue pour 2010
– Le Serment des Limbes (2007)
– Miserere (2008)
– La Forêt des Mânes (2009)

Quelques mots sur ses oeuvres :

Lorsque l’on ouvre un roman de Grangé, on pénètre dans un univers noir, très noir.

De par ses descriptions géographiques et scientifiques pointilleuses, d’un réalisme effroyable – au risque de heurter les plus sensibles -, ses intrigues remarquablement ficelées, ses personnages complexes et fouillés, il fait partie des auteurs dont la longueur des ouvrages ne fait plus peur car on est sûr d’être tenu en haleine de la première ligne au point final.

Jean-Christophe Grangé est souvent comparé à Stephen King,  mais plus pour la popularité de ses ouvrages que pour le style, en effet, contrairement à l’auteur américain, Grangé reste terre à terre sans s’évader dans le fantastique, mis à part pour « Le Concile de Pierre », seul roman où il franchit le pas. Ses récits sont remarquablement documentés et ses nombreux voyages en tant que reporter sont une source d’informations importante pour leur écriture. Il réutilise volontiers les thèmes qu’il a abordé dans ses articles, se base souvent sur des faits réels en rajoutant à cela une imagination débordante pour y intégrer des événements fictifs. Son style d’écriture est très agréable, il use de nombreuses métaphores, tout en subtilité. Tout cela fait de lui un auteur unique.

Selon Jean-Christophe Grangé, il n’y a pas de recette miracle à son succès. Cependant, on trouve dans ses œuvres des thèmes récurrents qui ne sont sans doute pas étrangers à leur popularité :
– La violence : soulignée avec l’agressivité et le détail de ses descriptions des scènes de meurtres, des modes opératoires des tueurs, des autopsies…
– La solitude et la recherche de soi : les protagonistes de Grangé sont pour la plupart, solitaires et célibataires, avec un passé souvent confus, à la quête d’eux-même,
– Le Voyage : dans la grande majorité de ses romans, Grangé nous fait voyager à travers le monde, ses personnages étant très souvent amenés à enquêter hors frontières.

Le Vol des Cigognes (1994) :

Premier roman de Jean-Christophe Granger, Le Vol des Cigognes nous fait voyager sur les traces de ce bel échassier migrateur qui, de l’Afrique, rejoint nos contrées le printemps venu. Mais ce printemps, de nombreuses cigognes manquent à l’appel. Louis Antioche, jeune diplômé en doctorat d’histoire est contacté par Max Böhm un ornithologue suisse, ami de ses parents adoptifs, pour enquêter sur ces mystérieuses disparitions.

Un jour, le corps sans vie de l’ornithologue est retrouvé dans un nid de cigognes. L’homme aurait été foudroyé par une crise cardiaque. Louis décide alors de résoudre seul l’énigme de la disparition des échassiers. Il se lance sur leur parcours de migration qui s’avère semé de cadavres. Le jeune homme va alors se retrouver seul face à des tueurs implacables et à son propre passé qui semble être en liaison étroite avec les meurtres perpétrés.

Dans ce premier roman, Grangé s’est sans doute inspiré de plusieurs de ses articles de son passé de reporter, notamment « Calcutta, Capitale de l’Enfer », lieu où se termine le roman, et « Voyage d’Automne », reportage traitant de la migration des cigognes. On retrouve ici des descriptions géographiques précises, des scènes de meurtres d’une rare violence si bien décrites que l’on peut facilement se les représenter, un personnage principal jeune et solitaire dont le passé reste un peu flou et un voyage jusqu’au fin fond de l’Afrique jalonné de cadavres : tous les ingrédients qui font les romans haletants de Grangé.

Les Rivières Pourpres (1998)

Face à la violence de hooligans anglais après une rencontre de coupe des coupes de football entre Saragosse (Espagne) et Arsenal (Angleterre), qui avait lieu au Parc des Princes, à Paris, Pierre Niemans, commissaire principal chargé de surveiller la sortie du stade est pris d’une folie meurtrière lorsque deux supporter s’en prennent à un troisième du camp adverse.
Le commissaire divisionnaire n’en pouvant plus des accès de violence de Niemans, envoie ce dernier enquêter sur une affaire de meurtre à Guernon près de Grenoble en Isère où le corps d’un jeune homme, mutilé, a été retrouvé encastré dans des rochers.

A 200 km de là, Dans le Lot, Karim Abdouf, jeune inspecteur s’ennuie un peu dans son trou perdu. Jeune flic au passé de voleur, issu de la cité, n’ayant jamais connu ses parents et ayant passé son enfance dans un foyer de Nanterre, il s’est vu muté à Sarzac dans le Lot après avoir refusé de rentrer dans la brigade antiterroriste pour infiltrer les intégristes islamistes. Aujourd’hui, il enquête sur le cambriolage d’une école et sur la profanation de la tombe de Jude Itero, petite fille disparue une dizaine d’année plus tôt, deux affaires liées.

C’est ce deuxième ouvrage qui marquera le début du succès de l’auteur, notamment après son adaptation cinématographique en 2000.
Sans doute inspiré de son article « Le Piège de Cristal », traitant de l’expédition des glacionautes à 170m sous la glace, au Groenland, pour décrire certains passages de son roman. Une nouvelle fois, Grangé nous livre des détails très pointilleux et imagées dont lui seul a le secret.
L’auteur a décidé de jongler entre les deux enquêtes tout au long du roman, avant que celles-ci ne viennent s’entrecouper, ce qui donne un rythme si effréné qu’une fois le livre commencé, on ne peut plus s’en détacher.

Le Concile de Pierre (2000) :

Diane Thieberge, jeune scientifique cultivée et sportive, résolue à ne jamais avoir d’amant suite à une mystérieuse agression alors qu’elle n’avait que 13 ans, adopte un enfant thaïlandais de 6 ans, Lucien, après de longues démarches. La jeune mère et son enfant créent petit à petit des liens, mais tout va basculer le jour où les deux protagonistes ont un accident de voiture, un poids lourd les a percuté. L’enfant, éjecté de son siège est dans un état grave.

Alors que les médecins de l’hôpital Necker ont un pronostique réservé quand au rétablissement de Lucien, un étrange médecin allemand, le docteur Rolf VAN KAEN, prétend pouvoir sauver l’enfant grâce à l’acupuncture. Diane, accepte la requête du médecin. Alors que l’enfant montre des signe de réveil, VAN KAEN est retrouvé mort.

La jeune femme décide alors de mener une enquête sur le passé et les origines de l’enfant et sur les raisons de cet accident qui a failli lui coûter la vie. Elle va ainsi parcourir la Mongolie, suivre un chemin semé de cadavres et pénétrer, malgré elle, le monde mystérieux et fantastique des chamans et de la magie tsévène.

Pour son troisième roman, Jean-Christophe Granger a franchis le pas du fantastique, ce qui n’a pas fait l’unanimité de son public. Ceci dit l’esprit cartésien de Diane, scientifique chevronnée, donne un certain équilibre au roman qui reste un très bon ouvrage avec du suspens du début à la fin, des rebondissements, de nombreux cadavres, comme Grangé nous en a donné un large aperçu avec ses deux premiers livres. Il s’est, cette fois ci, largement inspiré de son reportage « Les médecins du mystère » abordant le sujet des techniques de médecines controversées telles que l’hypnose, l’acupuncture…, une partie de l’intrigue du « Concile de Pierre » tournant autour de ces thèmes.

Le Concile de Pierre a fait l’objet d’une adaptation cinématographique en 2006.

L’Empire des Loups (2003) :

Anna Heymes, jeune femme dynamique, épouse d’un haut fonctionnaire de l’Etat, souffre de fréquentes pertes de mémoires et d’hallucinations. Un jour, elle trouve que quelque chose a changé dans le visage de son époux, Laurent, mais sans pouvoir déterminer quoi. Il arrive par moment qu’elle ne le reconnaisse même plus. Laurent de plus en plus inquiet des troubles de sa femme, la convainc de consulter un spécialiste. Pour le médecin, la seule issue est l’opération.
Le jour où Anna doit subir cette intervention chirurgicale, alors qu’elle est en train de se préparer dans la salle de bain, elle aperçoit de petites cicatrices sur son front et près de ses oreilles. elle n’a maintenant plus aucun doute, elle ne devient pas folle, elle a subit une opération de chirurgie esthétique et a changé de visage, mais pourquoi? Qui est-elle réellement?  La jeune femme ne peut se résoudre à subir l’intervention prévue ce jour, il faut fuir et découvrir la vérité, il y a forcément un lien entre ses pertes de mémoires et ces cicatrices.

Dans un même temps, dans les ateliers clandestins du quartier turc de Paris, des femmes disparaissent et sont retrouvées mortes après avoir été défigurées et avoir subit de violentes tortures. Ces meurtres seraient perpétrés par les Loups Gris, un groupe d’idéalistes turc. Paul Nerteaux, capitaine de police se voit dans l’obligation de faire appel à un ancien collègue en retraite réputé pour être implacable, Jean-Louis Schiffer, pour réussir à infiltrer la population turque de Paris.

Deux histoires à la fois tellement différentes, mais pourtant si proches…

Comme il l’a si bien fait pour « Les Rivières Pourpres », Grangé interpose deux histoires. D’un côté, Anna Heymes et sa quête d’identité, de l’autre, Paul Nerteaux et Jean-Louis Shiffer enquêtant sur les meurtres particulièrement violents de jeunes femmes turques. Le passage de l’une à l’autre avec des chapitres très courts créent un bon rythme de lecture. Jean-Christophe Grangé s’est inspiré du « Voyage au centre du cerveau », article qu’il a écrit en 1995 sur lequel est basé son intrigue ainsi que « Les enfant de la Mafia », écrit en 1993. Il s’est également servis de références historiques en intégrant dans son intrigue le groupe des « Loups Gris » militants d’un mouvement d’extrême droite nationaliste turc particulièrement violent ayant eu des liens étroits avec la Mafia Turque.

Ayant attiré les scénaristes, « L’empire des Loups » a été adapté au grand écran en 2005.

La Ligne Noire (2004) :

Marc Dupeyrat, journaliste au « Limier », journal de faits divers, est obnubilé par le mal depuis la mort de sa compagne et de son meilleur ami dans d’affreuses circonstances. L’homme veut comprendre ce qui peut pousser un individu à commettre de tels actes. Pour cela, il décide d’étudier un cas particulièrement abominable : Jacques Reverdi, un ancien apnéiste de renommé accusé de plusieurs meurtres en Asie du sud-est, incarcéré dans la prison de Kenara en Malaisie.

Mais percer le secret du tueur,  savoir quels sont les motifs qui font surgir ses pulsions criminelles ne sera pas facile. Marc sait pertinemment que Reverdi ne se confiera pas au premier venu. Il décide alors de se faire passer pour quelqu’un d’autre, une jeune étudiante en psychologie cherchant des témoignages de tueurs en série. L’homme va alors mener son enquête grâce à Elisabeth, personnage sorti tout droit de son imagination qui communiquera avec le criminel par lettres et mails interposés. Le tueur l’entraînera dans un jeu de piste qui le mènera au Cambodge, en Thaïlande, en Malaisie et à la frontière Birmane sur « la ligne noire », une ligne jalonnée de corps et d’effroi.

Sans aucun doute le plus noir des romans de Grangé, La Ligne Noire est le premier ouvrage d’une Trilogie sur les origine du mal, s’en suivront « Le Serment des Limbes » (2007) et « La Forêt des Mânes » (2009), d’ailleurs, un passage du bouquin évoque l’intrigue du prochain opus de la trilogie lorsque l’un des personnages lis les faits divers d’un journal et découvre qu’une « infirmière de la banlieue de Catane, qui passait pour une sainte venait de tuer son mari à l’acide ».

Une adaptation au cinéma de « La ligne Noire » est prévue pour 2010.

Le Serment des Limbes (2007) :

Mathieu Durey, inspecteur de la brigade criminelle de Paris vient d’apprendre que son ami d’enfance et collègue, Luc Soubeyras est plongé dans le comas suite à une tentative de suicide. Mais pour Mathieu, il est impossible que Luc ait tenté de se suicidé, les deux hommes étant de fervents catholiques. Cet accident est forcément en lien avec une enquête sur laquelle travaillait Luc.
Le jeune inspecteur va donc tenter de comprendre ce qui est arrivé à son ami, ce qui n’est pas chose facile, les hommes de ce dernier refusant de parler et Luc ayant éliminé toutes traces avant son accident. Mais de fil en aiguille, Mathieu va trouver des indices qui vont le mener dans le Jura ou le corps sans vie de Sylvie Simonis, jeune femme d’une trentaine d’année, présentant différents stades de décomposition a été retrouvé dans la forêt tout près d’une abbaye. C’est le début d’un long périple à la poursuite du mal qui va mener notre enquêteur outre-frontières où des meurtres ont été perpétré en suivant le même mode opératoire que pour Sylvie Simonis. Chose étonnante : l’assassin n’est jamais le même. Les bourreaux ont tous un point commun, après avoir subit une expérience de mort imminente, ils auraient fait un pacte avec Satan en personne. Mathieu va se retrouver profondément touché dans ses convictions religieuses et va tout faire pour trouver qui se cache derrière le diable.

Dans ce deuxième opus de sa trilogie sur les origines du mal, Jean-Christophe Grangé s’engage dans les profondeurs de la religion et des expériences de mort imminente. Après « La Ligne Noire », il replonge du côté obscure de l’être humain et voyage entre La France, Le Vatican, et la Pologne pour remonter vers le diable.

Miserere (2008) :

“Ce sont des enfants.
Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits.
Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille.
Mais leur pureté est celle du mal.”

Ainsi nous met en haleine le quatrième de couverture de “Miserere”.

Le corps sans vie d’un chef de chorale est retrouvé dans l’église arménienne de Paris que fréquente Lionel Kasdan, un flic en retraite. Il s’agit d’un assassinat, mais aucune arme n’a été utilisée. Les tympans de la victime sont percés et les seules indices sont des traces de pas, de pointure 36. Appartenant à la communauté arménienne, Kasdan, décide de mener l’enquête.
Frédéric Volokine, flic de la brigade de protection des mineurs, en cure de désintoxication, semble également s’intéresser de près à cette affaire.

Les deux homes vont rapidement se tourné du côté des chorales d’enfants dirigées  par la victime. Le tueur serait-il l’un de ces chérubins?

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, il ne s’agit en aucun cas du dernier opus de la trilogie du mal. Grangé continue cependant dans sa lignée du polar sanglant et tourmenté comme on les aime. Ce roman est parti d’une idée de rédiger une suite de film pour le directeur du Magazine Cinélive. L’auteur a ainsi écrit la suite de Marathon Man. Son éditeur ayant aimé le scénario a préféré en faire un roman à part entière, ce qui a donné naissance à Miserere.

La Forêt des Mânes :

Jeanne Korowa, juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Nanterre est une jeune femme déprimée et sans vie amoureuse.

François Taine, un confrère lui demandes de l’aide sur une affaire de meurtres liés les uns aux autres de part l’atrocité des sévices affligés aux victimes.

En parallèle, pour espionner son ex petit-ami, Jeanne pratique des écoute illégales des consultations du psychiatre de ce dernier. Elle tombe par hasard sur les confessions d’un vieil homme qui s’inquiète de la violence de son fils qui s’avère être le tortionnaire sur lequel enquête François et Jeanne. La jeune femme va donc mener un enquête qui va l’emmener jusqu’au Nicaragua, jusqu’aux origines du mal.

Conclusion de la trilogie du mal initiée avec « La Ligne Noire » et « Le Serment des Limbes », ce dernier roman ne déroge par à la règle de Jean-Christophe Grangé : du sang et du voyage. En effet, il nous mène de Paris en Argentine en passant par le Nicaragua, à la poursuite d’un mal préhistorique. L’auteur fait ressortir le côté sombre de l’être humain  à travers, entre autres le mal lié aux dictatures d’Amérique Latine…

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3 Comments

  • Reply
    Tastenhoye vincent
    12 juillet 2010 at 17:21

    tout à fait d’accord le vol des cygones est l’un des meilleurs romans avec la ligne noire à quand le prochain septembre 2010?

  • Reply
    maeldune
    6 janvier 2010 at 23:10

    Bravo pour ce descriptif
    Ai tout lu, le vol des cigognes reste mon préféré.

    Dans un genre un peu plus scien-fi, mon maître, koontz, avec en primeur, les étrangers

    Bonnes lectures à tous

  • Reply
    mutuelle jeune
    18 novembre 2009 at 13:35

    je connais les rivieres pourpres c’est un bon film

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