Pourquoi les hommes aiment-ils tant le sport ?

Il est des idées reçues qui ont la vie aussi dure que les coups de fouet de Notre Sainte Rédac Chef lorsque l’on rend nos articles en retard. L’une des principales idées reçues concernant les hommes est celle sur le sport : l’homme est forcément un grand fan de sport, quel qu’il soit : foot, rugby, basket, curling,… Dès qu’il y a du sport à la télé, on peut être sûr de trouver les hommes en train de regarder, pendant que les femmes, dignes gardiennes du palais familial, se trouvent reléguées aux basses besognes : ménage, vaisselle, repassage, … Eh bien justement, je m’en vais ce mois ci vous expliquer pourquoi l’homme, dans toute sa splendeur, est un passionné de sport. Ne me remerciez pas, ça me fait plaisir !

C’est une excellente question et je vous remercie de me l’avoir posé. L’une des raisons qui explique que les hommes sont accrocs au sport, c’est que le sport, c’est vachement bien ! Cette raison là ne peut souffrir d’aucune contestation. (Si vous en avez, prière d’écrire à la rédaction, qui transmettra).

Une autre raison, plus scientifiquement étayée, remonte à l’Antiquité. Il existait à l’époque des sports, mais le plus prisé restait la guerre. Dans la Grèce Antique, de nombreux conflits opposèrent les différentes cités Etats. Toutefois, ces cités décidèrent d’une trêve, tous les 4 ans. Nous la connaissons encore aujourd’hui, il s’agit des Jeux Olympiques. Pendant cette période, on ne faisait pas la guerre, on ne faisait pas saigner son adversaire. Mais les sports pratiqués ramenaient toujours à la guerre : lancer de javelot, course à pied, lutte,… Le sport revêtait donc le caractère de la lutte symbolique entre les cités. On se battait, mais il n’y avait pas de morts, et le prestige de la victoire était fort.

Le sport et le combat sont intimement liés. L’un des sports les plus connus de l’Antiquité romaine, reste le combat de gladiateurs. Loin d’être aussi sanglant qu’on pourrait le croire, il s’agissait cependant de deux athlètes professionnels qui utilisaient leurs forces pour le plaisir de la foule en délire qui encourageait ses champions. Le combat faisait étalage de la virilité, de l’adresse et de la ruse des combattants, toutes qualités dont on a besoin dans les batailles de l’époque si on veut survivre.

Le sport est également l’expression du combat. Nous demeurons des animaux, et bien entendu, le sport est l’outil de lutte qui permet de conquérir les cœurs des femmes. Le champion des Jeux Olympiques devenait une véritable idole, une sorte de rock star, vantée par les poètes, et peu de femmes devaient lui résister. Les gladiateurs romains recevaient des récompenses en femmes, mais les femmes de la haute société ne dénigrer pas de s’encanailler avec les champions de l’arène. Le champion passe pour le mâle dominant, celui qui a imposé sa volonté aux autres, et qui est donc, de fait, le meilleur reproducteur (ou simplement le meilleur amant). Cela reste valable aujourd’hui : Combien d’hommes font du sport pour rencontrer des femmes en leur montrant qu’ils sont les meilleurs ?

Aujourd’hui, le sport reste un vecteur de sociabilité important. On regarde les matches chez soi ou dans un bar, accompagné de ses amis, et généralement, pourvus en alcool. Cela reste aussi un événement d’où les femmes sont exclues. Je risque de passer pour un sexiste, mais lorsqu’il y a un match intéressant à la télé, ma copine n’est pas là, mais mes potes, oui ! Même si de nos jours, de nombreuses femmes participent à ce genre de réunion, il s’agit souvent d’un truc de mecs, qui permet d’exprimer bruyamment une virilité qui est souvent réfrénée lorsque l’homme est en couple.
Pratiquer un sport ne revêt plus le caractère guerrier que l’on trouvait autrefois. Aujourd’hui, on fait du sport pour s’entretenir, pour montrer qu’on tient à son corps et pour réduire les risques de bide qui dépasse du pantalon. Mais ne sont ce pas les raisons qui nous poussent à chercher le regard des femmes ?