Avec Maloh, c’est un air breton qui vous déferle dans les oreilles. Ce jeune rennais, d’à peine 21 ans, nous entraîne dans son univers doux et mélancolique. Guitare en bandoulière, voix posée et tendre, il évoque la souffrance, la nostalgie de l’enfance et la difficulté de grandir. Dans ce premier album, « 7200 minutes », se côtoient l’enfant (avec « Est-ce que c’est grave docteur ? » ou encore « Quidam » et « Maloh ») et l’adulte (avec « Drap Dessus, Drap Dessous » ou « Cœur à quai »). Il parle d’amour d’adolescent et d’insouciance, le tout bercé par une guitare tendre. Ces mélodies sont servies par des textes travaillés, intelligents et sensés, où il n’hésite pas à utiliser les jeux de mots, quitte à en faire perdre la tête à son auditoire. La rime est juste, poétique, un brin mélancolique.
On s’oublie parfois un peu trop dans cette douceur continuelle. Un cruel manque de rythme et une voix posée fait perdre de son charme à l’écriture. Une désagréable sensation de monotonie s’installe, on en viendrait à penser que l’on écoute une berceuse ou une comptine. Malgré cette petite lacune, je vous invite à découvrir la voix profonde de cet artiste plein de talent !
A écouter : « Est-ce que c’est grave docteur » – « Quidam »
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