Un festival où en plus d’écouter de la bonne musique, on mange comme des rois ? Save My Brain ne pouvait pas manquer ça ! Une équipe de petites gourmandes est partie à l’aventure, dans le fin fond de la Bourgogne. Et elle n’a pas été déçue du voyage ! Ouïe, vue, goût, odorat, toucher. Tous les sens ont été servis lors de ces premières Francos Gourmandes. Enfin, un peu moins le dernier, sauf si on considère que fouler la gadoue relève du toucher…
Côté musique, le samedi, les Brigitte ont donné le ton et ont rapidement fait grimper la température (comme si il y en avait besoin !) avec leurs chansons très évocatrices, leurs robes très décolletées, leurs déhanchés très sensuels à faire flancher ces messieurs. Heureusement, ces demoiselles ont vite eu leur tour avec un Charlie Winston qui n’en finissait plus de faire le show. Charliiiiiie ! Charlie nous a fait danser, chanter, crier … Et c’est donc un public bien échauffé qui a continué à se déchaîner sur les rythmes endiablés de Caravan Palace avant d’aller se coucher, le ventre plein…
Et oui, car c’est pas de tout ça, mais entre deux pas de danse, il fallait bien se requinquer : hamburgers au foie gras, sandwiches au pâté de foie de canard, planches de charcuterie, assiettes de fromages, œufs meurette, verrines d’époisses, escargots… Et se réhydrater : Bourgogne aligoté, Chablis, Beaujolais… (il manquait de points d’eau. Si, si.). Et puis, comme de vraies gourmandes ne sont jamais rassasiées, on s’est aussi laissées tenter par de “petites” douceurs : brownie revisité aux amandes torréfiées et ganache au chocolat, meringue maxi format, macaron au chocolat… Bref, on a perdu nos abdos aux Francos Gourmandes…
Et quelques festivaliers le dimanche. Il faut dire que le temps n’y était plus. Le soleil et les 30° de la veille ont fait place à une pluie battante. On a troqué le look jupette/débardeur contre le look jean/K-way (oui, moins classe !). Mais ce temps n’a pas entamé notre bonne humeur. On était presque heureuse de patauger dans la boue. Et puis, festival pluvieux, festival heureux. Ça marche aussi, non ? C’est donc sous nos parapluies, Kway et autres sacs poubelles qu’on s’est trémoussé sur les airs rhythm’n blues de The Buttshakers, avant d’engloutir un dernier Burgun’dwich et de rentrer au bercail.
Pluie ou pas, ces Francos Gourmandes ont été à la hauteur de nos espérances. En vrac, on a particulièrement apprécié :
– le cadre très agréable au bord de la Saône
– le staff et les producteurs des Halles en Folie très sympas
– les dégustations de vin
– le bon son
– le côté familial
– Charlie Winston, son batteur (et le torse de ce dernier)
– la reprise de The eye of the tiger des Brigitte
– et dans un tout autre registre, les eco toilettes…
On aurait particulièrement aimé :
– trouver un distributeur d’argent dans l’enceinte du festival
– qu’il y ait davantage de points d’eau, bien que ce ne fût pas nécessaire le dimanche…
– que les Halles en Folie laissent davantage d’espace pour circuler, compte tenu du nombre de festivaliers
Et oui, parce que Les Francos Gourmandes en chiffres, c’est :
– 14 000 spectateurs sur le week-end
– Plus de 2000 menus gastronomiques servis
– Plus de 40 producteurs de la région
– Plus de 8000 pièces de Jean-François Piège vendues.
Les grands gourmands se rencontrent….
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