Spectacles

Succombez à la fièvre du samedi soir

© Cyril Moreau / Bestimage

Depuis le 9 février 2017, la comédie musicale Saturday Night Fever fait revivre au Palais des Sports de Paris le film du même nom. Mais comment appréhender cette nouvelle version, quand on est né(e) au milieu des années 80 et qu’on n’a jamais vu ce grand classique sorti au cinéma en 1977 ? Pas évident, même si, bien sûr, tout le monde connaît les scènes cultes où Travolta se trémousse sur la piste de dance et le tube mythique des Bee Gees, Stayin’ Alive (ah ah ah !).

40 ans plus tard, cette ode au disco, kitsch à souhait, est revue et corrigée, avec en tête d’affiche Fauve Hautot, révélée par l’émission Danse avec les stars, et Nicolas Archambault, un danseur canadien. Si on s’attend au pire sur le papier (soyons honnête !), bonne nouvelle, une fois sur place, on passe un excellent moment !

Voici 5 bonnes raisons d’être sous le charme :

  1. les chorégraphies sont top, on n’en attend pas moins d’une comédie musicale et le niveau est à la hauteur (mention spéciale pour la scène du pont sur fond de A Fifth of Beethoven*) .
  2. les costumes des danseurs sont chatoyants et redonnent un bon coup de frais au look seventies. Tissus lamés et paillettes de rigueur sur le dancefloor !
  3. le trio de chanteurs est fantastique et interprète formidablement toutes les chansons.
  4. en guest star, on appréciera l’humour de Lionnel Astier (le papa d’Alexandre Astier, aka le roi Arthur de Kaamelott, et d’ailleurs son beau-père dans la série) qui s’invite à travers des scénettes diffusées sur écran tout au long de l’histoire.
  5. le narrateur parvient à faire danser toute la salle après l’entracte.

Pour être tout à fait sincère, si les deux heures de spectacle se révèlent un vrai bon moment et qu’on a bien envie de comparer ensuite avec le film de 1977, deux petits bémols. Le premier, c’est qu’on préfère quand ils dansent et chantent… Les passages parlés sont un peu niais, ça rompt le charme… Autre point dommage, les tenues de Fauve Hautot ne la mettent pas vraiment en valeur, ça peut sembler futile mais visuellement, ça la rend bien fade par rapport aux autres danseuses, qui elles, sont beaucoup plus éclatantes. Mais globalement, ce sont des détails, la bonne humeur communicative de la troupe captive dès qu’elle se remet à danser…

© Cyril Moreau / Bestimage

Si vous voulez, vous aussi, attraper la fièvre disco, RDV du 1er au 12 avril 2017 au centre commercial des Quatre Temps (La Défense) qui sortira pour l’occasion les paillettes et les boules à facettes. Au programme : un salon de beauté, une discothèque au coeur du centre commercial, des chorégraphies à apprendre pour se déhancher sur des rythmes endiablés, des blind tests seventies, et cerise sur le disco, un show de Fauve Hautot et Nicolas Archambault le 12 avril. Sortez les pantalons pattes d’éph !

Saturday Night Fever au Palais des Sports, Dôme de Paris, jusqu’au 30 avril 2017.

*Bonus :

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