Be pragmatic

Mission : s’installer à Londres

« C’est décidé,  je pars m’installer à Londres ! Finis les reportages sur la Cinq, je veux vivre Outre-Manche.». Wouah!   Quel entrain. Avant, il ne s’agissait pour vous que d’un rêve d’ado, qui aurait trop regardé Coup de Foudre à Notthing Hill, à présent, c’est un projet qui ne quitte plus votre esprit, il s’agit d’un choix de vie réfléchi, enfin presque. Vous vous voyez déjà passer devant Kensington Square, tous les matins, pour aller au boulot…

Attendez une minute, rêver à quelques pubs anglais du cœur de Londres, parce que l’on est gainsbourien dans l’âme est une chose, emménager à l’étranger en est une autre. Be pragmatic ! L’aventure so british a un prix et cela se prépare. Contradictoire non ? Faites comme si vous n’aviez rien remarqué et vous garderez les pieds reliés au sol, même si celui là ne sera plus dorénavant français.

Si vous comptiez partir en septembre, navrée, mais c’est un peu tard, sauf si c’est le temps d’un week-end seulement, dans le but de faire du repérage et de visiter les quartiers ou vous pourriez habiter. Si votre portefeuille et votre agenda ne vous permettent pas une telle excursion, n’oubliez pas que Google map est un outil formidable pour visualiser un lieu, une rue et même les façades d’immeubles. Pour réussir votre emménagement, sans trop de stress et dans les meilleurs conditions, il faut donc s’efforcer de tout prévoir. Constituez-vous un dossier qui gonflera à mesure que vous récolterez des renseignements, cela en l’espace d’une année au moins. En effet, plus vous aurez été prévoyante avant de partir, plus vite vous vous adapterez sur place. Partir donc, c’est possible, mais comment s’y prendre et enclencher le processus?

Rendez-vous dans un premier temps à l’ambassade de Grande-Bretagne, au 35 rue Faubourg Saint-honoré à Paris, ou bien dans les consulats de Lille, Lyon, Bordeaux et Marseille, pour savoir quelles sont les aides financières mises en place par les institutions britanniques. Vous pouvez dans un premier temps vous rendre sur le site de l’ambassade de France, au Royaume-Unis cette fois, http://www.ambafrance-uk.org/spip.php?page=sommaire&id_rubrique=1, afin de lire tout ce qui peut vous concerner : jobs disponibles, les différences de statuts dans divers domaines d’activités professionnelles, le système de santé ect… Les informations que vous trouverez, armée de patience et de curiosité pour les démarches administratives, auront la qualité d’être actualisées. En effet, suite à la fin du règne des travaillistes et à l’avènement des libéraux démocrates, l’ordre Outre-Manche sera partiellement chamboulé, la politique d’intégration des étrangers en subira donc les conséquences pour les années à venir.

Une difficulté majeure: « La vie est très chère à Londres…. ». C’est vrai, mais après tout, on dit cela aussi de Paris, de New-York et jusque là, personne n’a encore déserté ces villes. C’est donc le genre de phrases qui concourent à vous décourager, ne vous y fiez qu’à  moitié, et soyez plutôt attentive lorsque vous faites vos comptes. Certes il vous faudra casser votre tirelire, alors pourquoi ne pas économiser un peu ? Et puis rassurez-vous, l’indice Big Mac paru dans The Economist, pour comparer le coût de la vie dans chaque pays du monde, affiche un Big Mac à 3,73 dollars pour la zone euro, contre 3,14 dollars en Grande-Bretagne, c’est toujours ça de prit! « Est-ce que cela signifie que je devrais manger à Mac Do tous les jours!? », heureusement, non. Voici le site de Jamie Oliver –http://www.jamieoliver.com-, le cuisto qui fait mouche depuis une dizaine d’années à Londres, une valeur sûre, si vous souhaitez vous faire plaisir.

Mais dans une perspective plus sérieuse, comment vivre à Londres sans voir son compte en banque dégringoler?   Arrêter de fumer peut être une solution, à raison de sept euros économisés par jour. Évitez de vous installer dans la capitale avec votre voiture, car l’entrée du centre ville coûte 8 livres. Si vous ne pouvez faire autrement, garez-vous en banlieue et prenez le métro. Enfin, côté logement, vous pouvez toujours essayer la colocation. Lorsque vous arriverez sur le territoire britannique, sachez que vous aurez sept jours pour vous inscrire au jobcenter et demander l’unemployment benefit. Vous pouvez l’obtenir à condition que vous receviez les Assedics auparavant en France. Vous devrez donc vous présenter avec les documents e301 et e303,  afin d’obtenir une aide financière pendant trois mois, ce qui n’est pas négligeable. Pour recevoir les aides aux logements comme celles de la Caf en France, il faudra vous rendre cette fois dans les mairies anglaises. Gardez à l’esprit par ailleurs, qu’une période d’essai d’une semaine au sein d’une entreprise n’est pas nécessairement payée en Angleterre. Il vous reste alors une dernière grande différence à prendre en compte: vous serez payée la plupart du temps à la semaine et vous réglerez votre loyer de la même façon. C’est donc un tout autre rythme à prendre, à vous de jouer maintenant!

Quelques liens utiles:

– Les pages jaunes anglaises: http://www.yellowpages.com
– Pour trouver un logement: www.loot.com
– Un site complet pour vous guider: http://www.destinationlondres.com/

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3 Comments

  • Reply
    fradet
    26 août 2010 at 14:22

    salut,

    J’ai bosse a paris,a new york,a geneve,etc..je viens de passer quelques mois a londres,Les salaires ne decollent pas du tout,c’est vraiment la ressetion,tout est finalement banal a mes yeux..Trop de touristes impolis et sales,trop de faux bobo en mal de Paris,rien de si branchouille qu’on le dit ( tout est relatif bien sur ),c’est vraiment encore plus sale qu,a Paris,c’est cher,le personnel vous ignore eEn general..Bof,Bof,Bof..enfin c’est mon point de vue..Ps j’aime bien ce site bravo

  • Reply
    Punkie
    18 août 2010 at 21:19

    C’est vrai que ça donne envie dans un premier temps de partir en vacances 1 semaine dans cette jolie ville ^^

  • Reply
    Rosalia
    18 août 2010 at 8:40

    Waouw quelle aventure!!!! Si j’étais bilingue, j’irais m’installer à Londres aussi!^^

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