Que sont-elles devenues ?

Hélène Rollès

« Hélène, je m’appelle Hélène… » Quoi de plus original que de commencer l’article par la chanson qui fut entonnée par des milliers de jeunes filles dans les années 90 alors que la sitcom « Hélène et les garçons » faisait rage ?

Hélène Rollès est née au Mans en plein hiver, le 20 décembre 1966 (les maths sup’ maths spé’ auront donc calculé que notre chère Hélène a aujourd’hui 43 ans.) (Et bim. Prends ton coup de vieux.) (Et ça fait mal un vieux). Ses débuts en tant que comédienne, elle les doit à sa grand-mère qui a répondu à une annonce : recherche adolescente de 12 ans pour incarner le rôle de la fille de Jacques Dutronc dans un film intitulé « Le mouton noir ».

Mais Hélène a d’autres projets : elle aime les animaux et veux continuer ses études pour devenir vétérinaire. Malgré tout, il faut croire que sa destinée on était tous les deux destinééés est ailleurs, car en 1986, elle fait la rencontre qui va changer sa vie (au moins) : Dorothée, l’idole des jeunes, et Jean-Luc Azoulay, à qui on doit la quasi-totalité des séries estampillées AB Productions. Hélène va rapidement intégrer cette grande famille cathodique, et l’idée d’un album ne tarde pas à fleurir dans l’esprit de son producteur. Un premier single – pardon, un 45 tours – sort en 1987 « Dans ses grands yeux verts » qui se vent à 100 000 exemplaires.

Hélène enchaîne alors photos et interviews, et apprend quelques accords à la guitare afin d’avoir un accompagnement lorsqu’elle se produit sur scène. Le premier album est prévu pour 1989. En attendant le succès, elle est intégrée dans l’équipe de Dorothée, Ariane, Jacky, Corbier et compagnie pour répondre au courrier du club, et fait des apparitions dans « Pas de pitié pour les croissants ». L’album fait un carton, non pas en France, mais en Asie, où Hélène part faire sa promo en 1990 et fait la première partie des concerts de Dorothée. Mais Jean-Luc Azoulay croit en elle : Hélène multiplie les apparitions télés, chante, et enregistre des génériques de dessins animés.

C’est réellement en 1991 que la gloire arrive : le feuilleton « Premiers baisers » la propulse au rang de star du petit écran, et son personnage d’Hélène Girard, grande sœur de Justine (Camille Raymond) créé un tel engouement qu’une série dérivée est lancée, basée autour de son personnage : la cultissime sitcom « Hélène et les Garçons ». Cette série connaît un succès phénoménal et Hélène devient la coqueluche des ados. Cette série lui permet également de s’imposer en tant que musicienne : c’est elle qui a enregistré le titre qui figure au générique de la sitcom « Pour l’amour d’un garçon ».

1993, troisième album (avec le désormais célèbre « Hélène, je m’appelle Hélène »), la jeune fille jongle entre concerts et tournage de la série. 280 épisodes de « Hélène et les Garçons » plus tard, une nouvelle sitcom fait son apparition « le Miracle de l’Amour », avec les mêmes acteurs.

Hélène sort un quatrième album en parallèle, et participe toujours également aux émissions du Club Dorothée. Mais cet emploi du temps surchargé aura raison d’elle : épuisée, Hélène fait un malaise sur scène lors d’un concert à Bercy en 1995. A partir de ce moment-là, elle décide de ralentir le rythme. Son personnage est de moins en moins présent dans « le Miracle de l’Amour », puis carrément absent du début de la série « les Vacances de l’Amour ». Elle sort tout de même un cinquième album en 1995, puis un autre en 1997, mais la machine bien huilée du Club Dorothée est en déclin, et le succès n’est plus au rendez-vous.

L’année 2000 signe le grand retour d’Hélène : une apparition dans le film « Exit » (film au titre heureusement non prémonitoire), et surtout, elle réapparaîtra au casting des « Vacances de l’Amour », série qui marche encore fort bien sur TF1. Elle rejoint donc ses camarades qui tournent aux Caraïbes de 2000 à 2004.

En 2003, elle sort un nouveau single « Que du vent », uniquement disponible sur internet. Ce single est le premier extrait de l’album « Tourner la page », album qui ne sortira finalement jamais. En 2004, elle participe à l’émission de télé-réalité « Première compagnie ».

Malgré tout, Hélène décide de prendre du recul avec la notoriété et aspire à une vie simple et calme. Comme tous ses petits copains sortant des studios AB, difficile de se défaire de cette étiquette sitcom qui lui colle à la peau.

Sources:
http://helenerolles.free.fr
http://www.helenerolles2007.fr
http://www.linternaute.com/television/serie-tv/dossier/helene-et-les-garcons/1.shtml
http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9l%C3%A8ne_Roll%C3%A8s
http://www.quesontilsdevenus.net/fiche,290.html
http://lesstarsab.free.fr/

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4 Comments

  • Reply
    Hélène
    6 mai 2010 at 18:54

    Hélène. Je m’appelle Hélène. Pour de vrai !
    Et du coup… Comment dire… Euuuuuh… JE LA DÉTESTE !!
    À cause d’elle cette maudite chanson me suit depuis des années.
    L’original passe encore, mais les remix du genre « Hélène, je m’appelle Hélène, je suis une… baleine… vilaine… », non merci !
    Bon Hélène, maintenant que les années sont passées, il y a prescription.
    On va dire que je te pardonne ;)
    Allez, sans rancune !

  • Reply
    fay
    6 mai 2010 at 11:24

    C’est triste, mais oui, étiquette sitcom obligée…
    Elle paraît toujours triste cette minette…N’empêche que je l’adorais à l’époque…

  • Reply
    Caroline
    29 avril 2010 at 12:16

    Meeeeerde, j’ai toujours dit que les maths et moi ça faisait deux, mais là… Je crois que j’ai bien fait d’arrêter les trucs scientifiques xD

  • Reply
    Nicolas Meunier
    29 avril 2010 at 11:02

    43 ans… Bon, OK, j’ai fait math sup math spé =D

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