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Burn After Reading

Analyste à la CIA, Osborne Cox (John Malkovitch) est convoqué par ses supérieurs au Q.G de l’Agence, à Arlington en Virginie. Qu’elle n’est pas sa surprise quand il découvre que l’objet de ce rendez-vous est… son licenciement ! Ironie du sort, si on lui reprochait presque à tort son alcoolisme notoire, c’est pourtant vers la bouteille que Cox part se réfugier. Sa revanche, celui-ci pense la tenir dans l’écriture de ses mémoires où il ne manquerait pas de balancer des informations secrètes sur le renseignement américain. Mais pour ne rien arranger, sa femme Katie (Tilda Swinton) décide le quitter pour le marshal fédéral Harry Pfarrer (George Clooney) ! Pendant ce temps dans une banlieue de Washington, Linda Litzke (Frances Mc Dormand), employée dans le club de remise en forme Harbodies Fitness, ne pense qu’à une chose : son imposante opération de chirurgie esthétique. Occupée qu’elle à essayer tant bien que mal à recueillir les fonds nécessaires, elle en oublie son travail et c’est à son collègue Chad Feldheimer (Brad Pitt) de se charger du boulot. Elle ne se rend même pas compte que son directeur est fou amoureux d’elle et enchaîne les rencontres internet sans lendemain. Tout ce beau monde ne se serait certainement jamais croisé si le CD contenant l’ébauche des mémoires de Cox n’était pas tombé entre les mains de Chad et Linda qui profitent de l’occasion pour s’improviser maîtres chanteurs…

Situations invraisemblables, gags à profusion, esprit décalé : Burn After Reading est une comédie à l’humour noir corrosif ! Choisi comme ouverture de la Mostra de Venise en 2008, le délirant BAR, comme on pourrait le surnommer, succède au très sombre No Country For Old Men, Oscar du Meilleur Film 2008. Dernier volet de la « Trilogie des idiots » amorcée par les deux frères réalisateurs avec O’Brother (2000) et Intolérable Cruauté (2003), celui-ci met encore en vedette un George Clooney qui, depuis une certaine campagne de pub pour du café, n’a plus peur de se faire chambrer sur son sex-appeal ! Anti-héros doublé d’une idiotie à toute épreuve, le sex-symbol est ringardisé à mort avec sa chaîne en or et son pantalon trop haut à la mode « papy ». Brad Pitt n’est pas en reste, mais c’est vers une tendance « beau gosse sans cervelle » qu’il verse en s’affublant d’une horrible coupe de cheveux méchée blond platine, inconditionnel du chewing-gum, des boissons énergétiques et d’un ipod qui le suit partout, tout comme sa combinaison « short lycra » d’ailleurs ! Le choix des tenues vestimentaires s’avère primordial pour rendre compte du ridicule des personnages, au final plus bêtes que méchants, pris à « l’insu de leur plein gré » dans des situations dont ils ne maîtrisent pas les conséquences… « What else » comme dirait notre cher George ? A vous de le découvrir en salles !

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1 Comment

  • Reply
    Angie
    2 février 2009 at 11:24

    J’ai détesté ce film. Certes, le jeu de Pitt et Clooney est sensationnel, surtout dans des rôles aussi loufoques et burlesques, mais le film est d’une platitude extrême.

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